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Philo Mermoz TES 1-2 et 3
29 avril 2018

3. La critique de l'idéal ascétique

3. La critique de l'idéal ascétique

En clair,  La sagesse consiste à prendre soin de son âme, à se détacher de son corps. Voilà pourquoi le sage c'est celui qui n'a pas peur de la mort mais qui s'y prépare pendant toute 

Comme il l'écrit dans le Gorgias,  "le corps est le tombeau de l'âme", il faut donc chercher à libérer l'esprit du poids de la matière (on est esclave du cycle biologique de la faim, de la soif)

C'est précisément cela l'ascétisme: la volonté d'élever son esprit pour être pleinement soi-même. Or, dans la mesure où cela suppose de s'opposer en permanence à ses désirs, à ses besoins, à son corps, l'ascète au total, bien loin d'élever son esprit - nous dit Hegel dans la Phénoménologie de l'esprit - passe son temps à s'opposer à son corps, c'est-à-dire paradoxalement à s'en préoccuper. Les désirs, les besoins occupent une place prépondérante dans sa vie car il passe son temps à vouloir s'en détacher.

On comprend alors que l'élévation spirituelle ne suppose pas une opposition sytématique au corps, car dans ce cas on ne s'élève pas mais on brime simplement son organisme. D'où l'idée que pour développer sa vie spirituelle, il faut au contraire apprendre à bien vivre avec son corps. 

Transition:
On a donc mis en lumière le paradoxe de celui qui pour lutter contre ses désirs va devenir obsédé par ses désirs, ne plus penser qu'à cela. Bien loin de s'élever spirituellement, il est en fait simplement atteint d'un trouble, d'une maladie qui l'empêche de profiter pleinement de la joie de vivre.
Quels sont les causes, les symptomes de ce mal? Comment le soigner?
 
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